Deuxième partie (sur trois) de l’article de Benjamin Pelletier retraçant l’évolution de la crise du Coronavirus vécue en Corée du Sud. Parmi les articles comparant les systèmes de santé, nous avons sélectionné celui-ci ainsi que sa première partie (à lire ici) pour sa rigueur et l’authentique expertise en intelligence interculturelle. L’approche transculturelle des soins s’inscrit dans la notion de gestion des risques interculturels, une discipline développée par Benjamin Pelletier.
Benjamin Pelletier avait par ailleurs interviewé Franck Scola à propos de la santé des expatriés à l’épreuve des risques interculturels, à lire ici.
Archivons l’expérience coréenne (suite)
Cet article est le deuxième d’une série de trois visant à établir la chronologie de la gestion de l’épidémie du coronavirus par la Corée du Sud. Le premier, intitulé Émergence (20 janvier-18 février), montre comment les Coréens ont vécu la détection des 31 premiers cas sur leur territoire. Ils ne comptent pas encore de décès lié au coronavirus et la contagion semble sous contrôle, au prix de très nombreux efforts décrits dans la première partie de cette série.
Durant les dix jours qui précèdent l’explosion de l’épidémie le 19 février, il n’y a eu en effet que 7 nouveaux malades détectés dans tout le pays. Le président coréen croit alors à la prochaine disparition du coronavirus. Mais les autorités vont rapidement déchanter quand un important foyer est découvert à Daegu, ville du sud-est de la Corée, où s’est rassemblé un millier de fidèles d’une organisation religieuse. La 31e personne détectée positive au coronavirus a participé à cette rencontre et va être la mèche de l’explosion de l’épidémie en Corée du Sud :
Les événements vont donc s’enchaîner très rapidement. Il n’est pas possible de tout recenser ici et il a fallu faire des choix qui, au-delà de leur part de subjectivité, sont orientés par une série de questions. Comment les Coréens ont-ils réagi à cette flambée de l’épidémie ? Quelles difficultés ont-ils surmontées ? Que pouvons-nous apprendre de leur gestion de la crise ? De quelles bonnes pratiques pouvons-nous nous inspirer ?
Comme pour l’article précédent, la grande majorité des sources utilisées provient d’une vaste revue de presse du JoongAng Ilbo et du Korea Herald. Étant très nombreuses, elles ne sont pas citées dans l’article mais vous pouvez télécharger le fichier de 54 pages avec tous les articles et extraits d’articles utilisés en suivant ce lien (pdf). Les autres sources sont en revanche mentionnées en liens hypertexte dans l’article.